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AGEN 2.0

vidéo HD, 8’30, 2013

Ce travail aborde la notion de vidéosurveillance dans l’espace public urbain (Centre de Supervision Urbaine, transport en commun, etc.) appelée aussi vidéo-protection.

Ce système offre un rapport à la fois intime et froid avec la ville. Le barrage légal qu’implique le respect de la vie privée sert de trame à ce projet d’un point de vue formel et analytique. En ayant recours à diverses techniques comme le floutage, la pixellisation et le masquage, la ville habitée va peu à peu muer en cité peuplée de fantômes numériques. Le processus de désincarnation continuera jusqu’à la disparition totale de tout individu, offrant au public une image de la ville vide, évoquant une maquette à l’échelle un, un décor de cinéma, une vision post-apocalyptique, ou un parti pris affirmé et paradoxalement subjectif autour de l’urbanisme de la ville.

Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme « lire la ville, écrire sa ville » soutenu par l’association Pollen, résidence d’artistes à Monflanquin, le CAUE 47 et la ville d’Agen.